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EDITORIAL
Fracture numérique, manque d’information pour leur orientation,difficultés d’insertion sociale et professionnelle, les grossesses précoce la consommation des stupéfiants, la sous scolarisation… sont là quelques maux qui mines le milieu de la jeunesse camerounaise en général et en particulier celle de l’arrondissement de Yaoundé 1er.
La cause de la jeunesse devrait ainsi être le centre de toutes les réflexions pour les politiques de la nation. Car cette jeunesse est porteuse de diverses promesses qui sans être arrosées risquent de s’éteindre sous le baobab de l’indifférence. Il faut le secouer comme un arbre à fruit pour éradiquer les maux qui nous rendent aveuglent. Tant il est vrai que la connaissance est la source première de richesse, il est aussi évident que l’ignorance est le frère jumeau de la mort. Se reconnaitre comme une valeur, c’est déjà posséder les clés qui ouvrent les serrures vitales.
L’inquiétude suscitée par la pandémie présente les difficultés actuelles de la jeunesse qui malgré les efforts prend de plein fouet les conséquences d’un manque de rigueur social: études en pointillé et arrêt des petits boulots, chômage, isolement… Malgré les mesures prises, la pauvreté et le désarroi grandissent. Il est essentiel de redoubler d’attention.
Le manque de perspectives frappe cruellement beaucoup de jeunes. Combien ont dû arrêter leur travail ? Combien ont retardé leur mariage ou une naissance ? Combien hésitent à se projeter dans l’avenir, à monter des projets ? Ce n’est pas non plus acceptable.
Il est grand temps de se tourner vers la jeunesse du pays. Celle des grandes villes et de leurs quartiers, celle des campagnes et des villes petites et moyennes où vivent plus de six jeunes sur dix ! C’est une jeunesse oubliée. À l’abandon et à l’isolement qu’ils subissent sabote toute cohésion sociale. Favorise la montée des extrêmes. Et a pour résultat de mettre en péril la république unie du Cameroun, mais aussi les circonscription administrative et territoriale. Mettre sur pied un mécanisme de suivi de la jeunesse, en faveur de la promotion des initiatives jeunes, c’est collaborer avec le fer de lance de la nation.