CHARLIE HEBDO : 10 ANS APRES LES ATTENTATS, UNE COMMEMORATION ENTRE MEMOIRE ET RESILIENCE
Dix ans après les attentats contre « Charlie Hebdo », la France se souvient. Ce 7 janvier 2025, une cérémonie a été organisée pour commémorer l'attaque tragique qui avait coûté la vie à 12 personnes dans les locaux du journal satirique, à Paris.
Cet événement, qui avait profondément marqué le pays et le monde entier, est aujourd’hui un symbole de la lutte pour la liberté d’expression et contre le terrorisme.
À Paris, les familles des victimes, des représentants de l’État, des journalistes, et de simples citoyens se réunissent en ce jour en mémoire des victimes, parmi lesquelles figuraient les caricaturistes Charb, Cabu, Wolinski, et Tignous, ainsi que d'autres collaborateurs et policiers.
Les attaques contre *Charlie Hebdo*, suivies deux jours plus tard par la prise d'otages de l’Hyper Cacher, avaient marqué le début d'une vague d'attentats jihadistes en France. Elles avaient aussi suscité un élan mondial de solidarité, incarné par le slogan « Je suis Charlie », devenu un cri de ralliement pour la liberté d'expression. Dix ans après, « Charlie Hebdo » continue de publier, fidèle à sa ligne éditoriale irrévérencieuse
Si l'émotion reste vive, ces commémorations sont aussi l’occasion de rappeler les leçons tirées de cette tragédie. Les dispositifs de sécurité ont été renforcés, et la lutte contre la radicalisation s'est intensifiée. Toutefois, les débats sur les limites de la liberté d’expression, la laïcité et la lutte contre l’extrémisme religieux restent d’actualité.
Dix ans après, la France se relève, mais les plaies ne sont pas entièrement refermées. Si la mémoire des victimes est célébrée avec dignité, l’ombre des attentats plane toujours sur la société française, qui continue de chercher un équilibre entre liberté, sécurité et vivre-ensemble.
Ces commémorations rappellent que la liberté d’expression, si précieuse, reste fragile. Elles invitent aussi à la vigilance, pour que le combat mené au nom de la démocratie ne soit jamais oublié.
Brice Bernard Ndjongo