LE CONFLIT ARME ENTRE LE GOUVERNEMENT HAÏTIEN ET LES REBELLES PLONGE LE PAYS DANS UN K.O. TOTAL.
La nation insulaire des Caraïbes, Haïti, est plongée dans une spirale de violence incontrôlable alors que la guerre entre le pouvoir et les rebelles fait rage à travers le pays. Les rues de la capitale, Port-au-Prince, résonnent des bruits de tirs et de combats, tandis que les citoyens ordinaires tentent de trouver refuge et de protéger leurs familles des horreurs de la guerre.
Les affrontements ont éclaté il y a plusieurs mois entre les forces gouvernementales et les groupes rebelles, plongeant le pays dans un état de chaos total malgré la démission du Premier ministre Ariel Henry, les causes profondes de ce conflit complexe remontent à des années de mécontentement populaire face à la corruption, à l'instabilité politique et à la pauvreté généralisée. L’ONU avec pratiquement 1500 employés dans le pays a annoncé ce mercredi 13 mars retirer son personnel « non essentiel » du pays.
Les organisations humanitaires locales et internationales ont du mal à atteindre les communautés les plus touchées en raison des routes bloquées et de l'insécurité persistante. En parallèle, les partis politiques et personnalités du territoire s’efforcent de s’accorder sur la composition d’autorités de transition, afin de tenter de rétablir un semblant de stabilité dans ce petit pays pauvre des Caraïbes. Le Kenya qui devait envoyer une force militaire aux fins de soutien pour le gouvernement haïtien a dû se rétracter face à cette situation alarmante rend cependant de nombreux Haïtiens sceptiques quant à la capacité du gouvernement à résoudre cette crise.
La communauté internationale surveille de près la situation en Haïti, l’Union européenne a annoncé avoir accordé une aide humanitaire de 20 millions d’euros. Pendant ce temps, les habitants ordinaires de Haïti continuent de souffrir dans ce qui semble être un cycle sans fin de violence et de peur. Alors que la guerre civile déchire le tissu même de la société haïtienne, l'avenir du pays reste incertain, avec des millions de vies suspendues dans l'angoisse et l'incertitude. Un conseil présidentiel de transition devait être formé en 48 heures pour sortir Haïti de l'instabilité.
Brice Bernard Ndjongo (DPA)
CONATCT REDACTION : +237 699093617 /696266946 / 650656557