DEMANDE DE LIBERATION IMMEDIATE DE RAMON COTTA DEPOSEE AUPRES DU JUGE D'HABEAS CORPUS PAR SES AVOCATS.
C’est dans un communiqué que les populations ont été informé de la demande introduite auprès du juge d’Habeas Corpus concernant la situation de Ramon Cotta, un citoyen détenu à la Prison secondaire de Yaoundé, située au Secrétariat d’État à la Défense (SED).
Selon le document, les avocats de Cotta ont saisi le juge d'Habeas Corpus, soumettant une requête en libération immédiate, dénonçant la détention « arbitraire » de leur client après sa déportation de Libreville, au Gabon.
Les circonstances entourant l’arrestation et la déportation de Ramon Cotta soulèvent de vives interrogations sur la régularité de la procédure, ainsi que sur le respect de ses droits fondamentaux. Les avocats de Cotta affirment que leur client a été détenu sans motifs clairs, et qu’il est privé de liberté de manière illégale depuis son retour forcé au Cameroun. Ils soulignent également que sa déportation s’est déroulée dans des conditions troublantes, sans respect des procédures juridiques adéquates.
Face à cette situation, l’équipe juridique de Cotta a décidé de recourir à une procédure d'Habeas Corpus, un mécanisme juridique permettant de contester la légalité d'une détention. Ils espèrent ainsi obtenir la libération immédiate de leur client, estimant que son maintien en détention viole gravement ses droits.
Ce recours intervient dans un contexte où les organisations de défense des droits de l'homme se montrent de plus en plus critiques à l’égard de certaines pratiques de détention au Cameroun, notamment en ce qui concerne la rétention prolongée et arbitraire de détenus sans jugement. Les autorités judiciaires n'ont pas encore réagi publiquement à cette nouvelle requête, mais les observateurs suivent de près le déroulement de cette affaire.
Les partisans de Ramon Cotta espèrent que cette démarche juridique conduira à une résolution rapide et équitable de son cas, tout en exhortant les autorités à respecter scrupuleusement les principes de l'État de droit.
Brice Bernard Ndjongo (DPA)