GREGOIRE OWONA DEFEND LE BILAN ET LA VISION DE PAUL BIYA SUR EQUINOXE TV
Invité de l’émission *La Vérité en face* diffusée ce dimanche sur Equinoxe TV, Grégoire Owona, ministre du Travail et de la Sécurité sociale, a réaffirmé sa foi dans la vision et les actions du président Paul Biya, tout en reconnaissant les défis auxquels fait face son régime.
« Le travail de Paul Biya n’est pas terminé. Il est conscient des problèmes qui subsistent et reconnaît ce qui n’a pas fonctionné, ce qui est tout à son honneur », a déclaré Grégoire Owona. Pour lui, le président demeure engagé à résoudre les problèmes du Cameroun, malgré les difficultés rencontrées.
Interrogé sur les critiques concernant la lutte contre la corruption, Grégoire Owona a défendu les efforts du régime, tout en reconnaissant la complexité du problème. « Nous sommes dans un État de droit. On ne peut pas poursuivre les gens arbitrairement. Vous-mêmes, journalistes, avez souvent écrit qu'il y a tout un gouvernement en prison. Cela prouve que des actions sont menées », a-t-il expliqué.
Il a également souligné que la corruption ne se limite pas aux montants astronomiques souvent cités. « Beaucoup de gens profitent de la corruption à différents niveaux. Ce n’est pas une affaire qui se règle du jour au lendemain, mais des progrès sont réalisés. Le président a pris la décision courageuse de s’attaquer à ce fléau, car il fait énormément de mal au Cameroun. »
Sur la question de l’opération Épervier, souvent perçue comme en perte de vitesse, Grégoire Owona a tenu à rassurer : « L’opération Épervier n’a pas pris du plomb dans l’aile. Les institutions de contrôle poursuivent leur travail, et les crimes ne resteront pas impunis. Lorsque le chef de l’État a parlé des voleurs à cols blancs, certains pensaient qu’il n’y aurait pas de sanctions. Mais il a pris ses responsabilités, et c’est tout à son honneur. »
Il a par ailleurs rappelé que les premières années du mandat de Paul Biya ont été marquées par un rythme soutenu de réformes et de remaniements, témoignant de la volonté du président de transformer le Cameroun. « Sa politique est claire, et les Camerounais comprennent peu à peu ce qu’il veut pour ce pays », a-t-il conclu.
Si Grégoire Owona défend fermement l’action du président, il n’élude pas les défis actuels, notamment dans la gestion de la corruption. Ce discours reflète une tentative d’équilibrer la défense du régime et la reconnaissance des limites, tout en appelant à la patience et à la confiance dans les institutions et la vision présidentielle.
Brice Bernard Ndjongo