AFFAIRE 1XBET ET MATCHS TRUQUES : DES EVOLUTIONS FAVORABLES A SAMUEL ETO’O DEPUIS LE CAIRE.

Des informations en provenance du siège de la Confédération africaine de football (CAF) au Caire, en Égypte, semblent favorables à Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), dans l’affaire 1XBET et des soupçons de matchs truqués.

Selon une source fiable, le jury d’appel de la CAF a déclaré irrecevable l’appel introduit par l’Association des clubs de football amateur du Cameroun (ACFAC), tandis que celui déposé par Samuel Eto’o a été jugé recevable et est actuellement en cours d’examen.

Ce mercredi 8 janvier 2025, le jury d’appel de la CAF s’est réuni au Caire à partir de 11 heures, heure locale, pour examiner les recours déposés, d’une part, par Samuel Eto’o et, d’autre part, par les requérants, parmi lesquels Njalla Quan Henry, Guibai Gatama, et d’autres organisations. Cinq des neuf membres du jury étaient présents pour cette audience, appuyés par un greffe élargi à trois membres en raison de la complexité de l’affaire.

Les dernières parties prenantes à ce dossier, arrivées d’Angleterre et du Cameroun, se sont rendues sur place pour assister aux débats. Les plaignants, représentés par deux délégués et accompagnés d’avocats du cabinet britannique Morgan Sports Law, contestent la décision initiale rendue le 4 juillet 2024 par le jury disciplinaire de la CAF.

Dans sa décision de première instance, le jury disciplinaire avait estimé que les accusations de manipulation de matchs portées contre Samuel Eto’o et Valentin Nkwain ne reposaient pas sur des preuves suffisantes pour entraîner une condamnation. Cependant, Samuel Eto’o avait été condamné à une amende de 200 000 USD pour avoir enfreint les principes d’éthique et d’intégrité en signant un contrat d’ambassadeur de marque avec une société de paris sportifs, en contrepartie d’une rémunération.

Selon les statuts de la CAF, le verdict rendu par le jury d’appel sera définitif au niveau de cette institution, bien qu’il puisse encore être contesté devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) à Lausanne, en Suisse. Ce dernier, considéré comme l’instance suprême en matière de droit sportif, rend des décisions finales et contraignantes. La CAF rappelle cependant que les recours au TAS n’ont pas d’effet suspensif : les décisions restent exécutoires jusqu’à une décision finale du tribunal.

Cette affaire, qui mêle éthique sportive, paris en ligne et gestion institutionnelle, suscite un intérêt considérable dans le monde du football africain et au-delà. La décision du jury d’appel de la CAF sera scrutée de près, non seulement pour ses implications sur la carrière de Samuel Eto’o, mais aussi pour son impact sur la régulation de l’éthique et de l’intégrité dans le football africain.

Brice Bernard Ndjongo