INTERNATIONALE: Le monde face à la crise israélo palestinienne
Alors que les accords d’Oslow étaient censés apaiser les choses, le monde est encore divisé face au problème israélo-palestinien. Les deux pseudo-états se discutent depuis plus d’une décennie l’appropriation de territoires à forte dimension religieuse. Ils se discutent entre autres la Cisjordanie, Jérusalem et la Péninsule de Sinaï.
Dans cet objectif, ils ne cessent de s’envoyer de nombreuses offensives armées notamment de frappes aériennes et de frappes terrestres. Celles-ci causent des milliers de morts. Ce mardi 17 Octobre une attaque a encore frappé dans l’hôpital musulman d’Ahli Arab, faisant, selon le ministère de la Santé palestinien, plus de 200 morts. Les Israéliens, qui avaient d’abord riposté suite à une première offensive faisant plus de 1500 morts et de nombreux blessés, nient quant à eux toute implication et impute la responsabilité au crépuscule islamique. Suite à son intervention du mercredi 18 Octobre le président américain, Joe Biden a déclaré quant à lui soutenir le peuple juif se disant prêt à débloquer une 100 de milliards de dollars pour les aider dans la reconstruction d’après-guerre. Cet acte fut très controversé. Ici, l’ingérence des États Unis dans les affaires diplomatiques des Etats a été encore une fois pointée du doigt. À Casablanca, le peuple marocain a manifesté ce jeudi 19 Octobre en faveur du peuple palestinien contre l’intervention des occidentaux. Le président de l’Autorité palestinienne ainsi que les chefs d’Etats Jordaniens, Égyptiens et palestiniens avaient annulé leur visite au sommet censé se tenir à Amman, d'après les récents événements. A khan Younès, l’hôpital N’asser à l’instar d’autre est devenu un grand campement improvisé. Les civils n’ont plus d’habitat. Ils sont traqués par des combattants palestiniens, dormant sur des matelas gonflables. Pour rappel le 7 Octobre 2023, les combattants palestiniens avaient franchi le grillage des hauts murs en béton séparant les deux territoires par des assauts éclairs simultanés. Les militaires n’hésitaient pas à tirer à travers les fenêtres des maisons des habitants ou dans le campement de soldats censés les protéger. Le président américain qui voulait négocier un apaisement des tensions notamment par la libération des 199 otages du Hamas, a malgré tout obtenu par le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou l’autorisation de faire rentrer l’aide humanitaire étrangère aux civils de Gaza privés d’eau et d’électricité. Une bribe d’espoir dans ce long tunnel dont on a du mal à voir le bout.
Dzomo Anouchka