AUGMENTATION DU PRIX DES TAXIS : IMPACT DE LA HAUSSE DU PRIX DU CARBURANT
C’est suite à une réunion tenue au premier ministère entre les acteurs clés du secteur des transports que le prix du taxi a vu une net augmentation suite à l’augmentation du prix à la pompe du carburant. Cette augmentation, qui touche de nombreux citoyens dépendant des taxis pour leurs déplacements quotidiens, soulève des défis supplémentaires dans un contexte déjà difficile.
La récente augmentation du prix du carburant, qui a atteint un niveau record par litre à savoir 840 FCFA pour le Super et 828 FCFA pour le Gasoil, a contraint les autorités camerounaises à réévaluer le tarif du taxi. Face à la pression financière croissante liée aux coûts d'exploitation, notamment le carburant et l'entretien des véhicules, les autorités camerounaises ont été contraints de revoir à la hausse le tarif pour maintenir l’activité.
Pour les usagers des taxis, cette augmentation est un coup dur, surtout pour ceux qui dépendent quotidiennement de ce mode de transport pour se rendre au travail, à l'école ou pour des rendez-vous médicaux. Les frais de transport, qui étaient déjà une charge importante pour de nombreuses familles à revenu modeste, ont maintenant augmenté de façon significative, créant ainsi un fardeau financier supplémentaire.
Cette hausse des tarifs des taxis a suscité des réactions diverses au sein de la population. Certains comprennent les défis auxquels sont confrontés les chauffeurs et sont prêts à accepter cette augmentation, tandis que d'autres expriment leur frustration face à cette augmentation soudaine et importante, pointant du doigt la difficulté accrue de se déplacer dans la ville.
Alors que les prix du carburant restent volatils et que les coûts d'exploitation continuent d'augmenter, l'avenir des tarifs des taxis reste incertain. Les usagers et les chauffeurs sont confrontés à des défis économiques persistants qui nécessitent une attention particulière des autorités pour garantir un accès abordable et sécurisé au transport.
Brice Bernard Ndjongo (DPA)