FERMETURE DES ÉCOLES DANS LES REGIONS DU NORD-OUEST ET SUD-OUEST : L'ÉDUCATION DES ENFANTS EN PERIL
La situation dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest, en proie à des troubles et à des conflits armés depuis plusieurs mois, prend une tournure alarmante avec la fermeture forcée des écoles. Cette décision, prise par les autorités en raison des risques sécuritaires croissants, met en péril l'accès à l'éducation pour des centaines d'enfants, exacerbant ainsi une crise humanitaire déjà préoccupante.
La fermeture de plusieurs écoles dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest a des répercussions dévastatrices sur l'éducation des enfants. Privés de leur droit fondamental à l'éducation, des dizaines d'enfants se retrouvent désormais sans accès à l'instruction, compromettant ainsi leur avenir et leur développement personnel. Cette situation risque également de creuser les inégalités sociales et d'aggraver la marginalisation de certaines communautés déjà vulnérables.
Outre son impact sur l'éducation, la fermeture des écoles aggrave la crise humanitaire dans la région. De nombreux enfants se retrouvent exposés à des dangers tels que le recrutement par des groupes armés, les mariages précoces ou forcés, ainsi que le travail des enfants. De plus, l'absence de structure éducative met en péril la santé mentale et le bien-être psychosocial des enfants, les exposant à des traumatismes et à des séquelles à long terme.
Face à cette situation critique, la communauté camerounaise lance un appel pressant à l'action. Elle exhorte les autorités locales et les parties prenantes à garantir un accès sûr et sécurisé à l'éducation pour tous les enfants du Nord-Ouest et Sud-Ouest. Des mesures urgentes sont nécessaires pour rouvrir les écoles, assurer la sécurité des élèves et du personnel éducatif, ainsi que pour fournir un soutien psychosocial et un accompagnement adapté aux enfants affectés par la guerre de sécession.
La fermeture des écoles dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest est une tragédie pour des milliers d'enfants dont l'avenir est compromis par les violences et les conflits
Brice Bernard Ndjongo (DPA)