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GREVE A LA CICAM, LES EMPLOYES RECLAMENT LE DEPART DU DIRECTEUR GENERAL

GREVE A LA CICAM, LES EMPLOYES RECLAMENT LE DEPART DU DIRECTEUR GENERAL

« Allez avec vos indiens. Vous avez tué la Cicam. Prime logement nulle. 9eme catégorie=11.000FCFA. Départ de tous PCA, DG, DGA, DAF, DCM. Pas de 1er mai ici sans nos salaires. Trop c’est trop. Trop de mensonges », peut-on lire peut on lire depuis hier sur les pancartes des divers gréviste employés de la Cotonnière Industrielle du Cameroun (Cicam).

Ces derniers manifestent pour exprimer leur mécontentement depuis hier au siège de la Cicam.   Une atmosphère tendue règne actuellement au sein de la Compagnie Industrielle Camerounaise des Fibres Textiles (CICAM), alors que les employés ont déclenché une grève pour exiger le départ immédiat du Directeur Général. Cette action, qui a débuté depuis hier, a entraîné une paralysie partielle des activités de l'usine, suscitant des inquiétudes quant à l'avenir de l'entreprise et à l'impact sur l'économie locale. Ils réclament 13 mois de salaire impayés. Outre les salaires, ces employés dénoncent la gestion chaotique du directeur général de la Cicam et demandent le départ de tout le top management de la Cicam.

Les employés de la CICAM ont exprimé leur mécontentement à l'égard de la gestion du Directeur Général, accusant notamment une mauvaise gestion financière, des décisions unilatérales et un manque de transparence. Ils affirment également que les conditions de travail se sont détériorées ces derniers mois. La Cotonnière Industrielle du Cameroun (Cicam) est une société anonyme de droit camerounais spécialisée dans la fabrication de pagnes et de serviettes de bain 100 % coton. Née en 1965, la Cicam est le fruit de la coopération entre l’État Camerounais, la Banque Allemande de Développement (DEG) et le groupe textile alsacien DMC, avec pour mission une double activité ; l’une industrielle et l’autre commerciale

Les grévistes, principalement composés des ouvriers et du personnel administratif, se sont rassemblés devant les portes de l'usine dès l'aube, brandissant des banderoles et scandant des slogans exigeant le départ du Directeur Général. Les salaires du personnel qui se font de plus en plus rares ont visiblement poussé ceux-ci à bout. Malgré les tentatives des forces de l’autre de calmer l’ardeur des grévistes. Pour l’heure, il n’y a aucune communication de la direction de la Cicam sur ces mécontentements.

Il est crucial pour toutes les parties impliquées de trouver un terrain d'entente afin de résoudre cette crise et de permettre à l'usine de reprendre ses activités normales.

La grève à la CICAM reflète les tensions croissantes au sein de l'entreprise et met en lumière les défis auxquels sont confrontés les employés. 

 

Brice  Bernard Ndjongo (DPA)

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