RUEE DES JEUNES DE L'UNIVERSITE DE BUEA VERS LES TESTS DE LANGUE FRANÇAISE POUR L'IMMIGRATION AU CANADA
Dans un contexte où de nombreux jeunes cherchent des opportunités à l'étranger, l'Université de Buéa connaît actuellement une affluence sans précédent vers les tests de langue française requis pour l'immigration au Canada, après que le doyen de la faculté des arts de l’Université de Buéa le professeur Epuge Michael Etuge ait rouvert récemment L’examen du Test de Connaissance du Français. Cette tendance témoigne d'un intérêt croissant pour l'émigration vers des pays francophones et soulève des questions sur les motivations et les aspirations des jeunes camerounais.
Depuis plusieurs jours, les files d'attente devant les centres d'examen pour les tests de langue française, tels que le Test de Connaissance du Français (TCF) ne désemplit pas. Les jeunes camerounais venues de tous les quatre coins du pays affluent en masse pour passer ce test, dans l'espoir d'obtenir les scores requis pour leurs projets d'immigration au Canada.
Cette ruée vers les tests de langue française reflète les aspirations des jeunes camerounais à trouver des opportunités de travail et d'études à l'étranger. Pour beaucoup, l'immigration au Canada représente une chance d'accéder à un meilleur avenir, avec des perspectives d'emploi plus prometteuses et un environnement propice à l'épanouissement personnel.
Cependant, cette tendance suscite également des interrogations sur les conséquences de cette "fuite des cerveaux" sur le développement du pays. Alors que de nombreux jeunes qualifiés quittent le pays à la recherche de meilleures opportunités à l'étranger, le Cameroun risque de perdre une partie de son capital humain, ce qui pourrait compromettre ses perspectives de croissance et de développement à long terme.
Brice Bernard Ndjongo (DPA)
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