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REPRISE TIMIDE DES COURS DANS LES REGIONS DU NORD-OUEST ET SUD-OUEST FACE AUX TENSIONS SEPARATISTES AU CAMEROUN.

REPRISE TIMIDE DES COURS DANS LES REGIONS DU NORD-OUEST ET SUD-OUEST FACE AUX TENSIONS SEPARATISTES AU CAMEROUN.

La rentrée scolaire dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun, marquée par une situation de conflit depuis plusieurs années, s'est déroulée sous le signe de la prudence. Alors que les autorités camerounaises avaient annoncé des mesures pour assurer la sécurité des élèves et des enseignants, la reprise des cours reste timide dans ces régions, toujours en proie à des tensions séparatistes.

Dans plusieurs localités, les écoles ont rouvert leurs portes, mais la fréquentation est loin d'être à son niveau habituel. De nombreux parents, craignant pour la sécurité de leurs enfants, ont préféré les garder à la maison. Les enseignants, quant à eux, exercent souvent sous la menace des groupes armés qui continuent de contester l'autorité de l'État camerounais dans ces régions anglophones.

Les tensions sont exacerbées par les appels au boycott scolaire lancés par certains leaders séparatistes, qui considèrent l'éducation dispensée par l'État camerounais comme un outil de domination. Ces appels, relayés sur les réseaux sociaux et par divers canaux clandestins, ont contribué à maintenir un climat de peur parmi la population.

Malgré ces défis, des efforts sont faits pour encourager la reprise des cours. Des campagnes de sensibilisation ont été lancées pour rappeler l'importance de l'éducation, et des initiatives locales tentent de garantir la sécurité des enfants sur le chemin de l'école. Des organisations non gouvernementales, de concert avec les autorités locales, travaillent à restaurer un climat de confiance dans les zones les plus touchées par le conflit.

Toutefois, le chemin vers une normalisation complète de la situation scolaire dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest reste semé d'embûches. Les écoles continuent de fonctionner avec des effectifs réduits, et le traumatisme des années de conflit est encore présent dans les esprits.

 

Brice Bernard Ndjongo (DPA)

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