Suite à l'attaque tragique survenue à Solingen, le chancelier allemand Olaf Scholz s’est recueilli avec des responsables régionaux et le maire sur le lieu où une attaque meurtrière au couteau s’est produite vendredi soir a exprimé sa volonté de renforcer la législation en matière de port d'armes et d'immigration. Cette attaque, qui a coûté la vie à trois personnes et en a blessé plusieurs autres, a profondément choqué la nation, ravivant les débats sur la sécurité publique en Allemagne.  L’agresseur, un jeune Syrien soupçonné d’avoir agi pour le compte de l’organisation État islamique. Au-delà de l’émotion, le chancelier a esquissé quelques pistes pour lutter contre de telles attaques alors que le débat prend de l'ampleur en Allemagne.

En Côte d'Ivoire, le climat politique reste tendu après la condamnation récente de deux proches de Guillaume Soro, ancien Premier ministre et figure politique influente. Le Parti des Peuples Africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI), dirigé par l’ancien président Laurent Gbagbo, a vivement réagi, dénonçant ce qu'il considère comme une instrumentalisation de la justice à des fins politiques.

Les autorités ougandaises ont procédé à l’arrestation d’un suspect, suite à la macabre découverte de 17 crânes humains dans une région du pays. Cette découverte a été faite lors d'une opération menée par la police locale, alertée par des résidents sur des activités suspectes dans les environs.

Alors que les affrontements entre Israël et le Hamas se poursuivent à Gaza, la communauté internationale intensifie ses appels à un cessez-le-feu. Le Secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a exprimé son impatience face à la prolongation du conflit. Lors d'une récente intervention, Blinken a souligné la nécessité urgente de conclure un accord de cessez-le-feu qui permettrait, d’une part, la libération des otages détenus par le Hamas et, d’autre part, d'apporter un soulagement indispensable aux populations civiles palestiniennes, durement affectées par les violences.

En un geste de clémence, le Président du Bénin, Patrice Talon, a gracié plus de 400 détenus de droit commun, y compris 27 militants de l'opposition, interpellés et jugés après les violences électorales de 2019 et 2021. Cette décision, annoncée vendredi 2 août 2024, au lendemain de la fête nationale, a suscité des réactions variées parmi la population et la classe politique du pays. Cependant, cette mesure de grâce a laissé de côté deux figures emblématiques de l'opposition béninoise : Reckya Madougou et Joël Aivo.